Hyundai Kona 2024, changement de style

Collaboration Marc Bouchard, Journaliste automobile

Les premiers arrivés, ce sont les versions dotées du moteur 4 cylindres 1,6 turbo. Il conserve ses 195 chevaux de puissance, ici rien ne change. La modification est quand même importante, puisqu’on a éliminé la transmission à double embrayage et on l’a remplacé par une boite automatique 8 vitesses traditionnelle.

L’explication, et elle est justifiée, c’est que les consommateurs trouvaient que l’ancienne génération était trop brusque, voire trop sportive, ce qui n’a pas vraiment sa place dans un véhicule de cette nature. On est d’accord.

Dans quelques semaines, c’est le Kona doté du 4 cylindres 2,0 litres et ses 147 chevaux qui fera son entrée sur le marché. Ici non plus, aucun changement majeur en matière de mécanique. Seule des impondérables de production et d’assemblage ont repoussé la date de sortie.

Finalement, au début de la prochaine année arrivera le Kia électrique, dont on nous a refusé la fiche technique. On peut croire qu’elle sera semblable à celle actuelle, avec ses 201 chevaux et 418 kilomètres d’autonomie. Mais il faudra attendre pour en savoir plus.

Un nouveau style

Le vrai changement du Hyundai Kona 2024, c’est en matière de silhouette qu’on le voit le plus. En réalité, le petit VUS prend de l’ampleur. Il gagne notamment quelques 145 mm en longueur, 45 en hauteur, 25 en largeur et 60 au niveau de l’empattement. La bonne nouvelle, c’est que même si ces dimensions le placent toujours parmi les moins imposants de la catégorie, l’habitacle lui a sérieusement grandi.

En fait, ce sont les places arrière, et un peu du coffre de chargement, qui en profitent. Les jambes des passagers bénéficieront de 77 mm de plus à l’arrière et le coffre passe à 723 litres, soit 33% de plus qu’auparavant, ce qui n’est pas anodin.

Pour le reste, c’est le look extérieur, totalement revu, qui frappe l’imagination. Il faut dire Hyundai a innové en redessinant d’abord le modèle électrique, puis en l’extrapolant vers les modèles à essence. On voit donc immédiatement l’audace supplémentaire qui se retrouve dans le design, plus proche des véhicules électriques modernes.

La partie avant profite surtout de ce changement radical, avec sa ligne de lumière DEL qui traverse l’avant de part en part comme feux de jour, et donnant une allure ultra moderne. La même ligne, rouge cette fois, fait la même chose à l’arrière.

Un habitacle repensé

Évidemment, on a aussi retouché l’habitacle. À l’instar des tous les modèles Hyundai, le Kona reçoit désormais deux écrans de 12,3 pouces pour les cadrans et pour l’infodivertissement. La console centrale est aussi repensée pour plus d’espace, et libérée par le déplacement du levier de transmission vers la colonne de direction.

Ledit levier mise désormais sur une espèce de grosse molette que l’on doit tourner pour enclencher les rapports, un élément pas particulièrement intuitif mais on s’y fait.

Le système d’infodivertissement profite aussi d’un rajeunissement et de la présence d’un processeur double bande plus rapide. Cela ne changera que peu de choses pour le novice, mais tout le monde appréciera le fait qu’il soit désormais possible de faire des mises à jour par la voie des airs.

On pourra aussi transformer notre téléphone ou notre montre intelligente en clé numérique, capable de déverrouiller la voiture et de la démarrer, sans la présence physique du porte-clé traditionnel. Pratique.

Petit bémol pour la présence d’Apple Car Play et Android Auto avec fil sur les versions haut de gamme. On nous a bien expliqué que c’était un choix volontaire mais l’idée demeure assez étrange tout de même.

Le nouveau Hyundai Kona sera disponible en quatre version, l’Essential et la Preferred, qui sont toutes deux à traction mais qui peuvent disposer en option du rouage intégral, et la N-Line et N-Line Ultimate, intégrale de série. Un groupe appelé Trend sera aussi disponible sur la Preferred et aura aussi l’intégral.

Mais c’est un peu ici que le bât blesse pour le Kona, car son prix de base de 25 999$ (plus transport, préparation et autres frais qui ajoutent 2 500$ à la facture) est déjà 3 000$ plus élevé que l’ancienne génération. Il faut aussi compter 2 000$ pour ajouter l’intégral au besoin.

Les autres prix sont à l’avenant, allant jusqu’à 38 499$ pour la plus élevée. Ce qui fait, avouons-le, beaucoup de sous pour un véhicule certes agréable en conduite et joli au regard, mais qui demeure un petit VUS aux capacités et aux dimensions limitées.

Dans la balado

C’est un retour de la balado après quelques semaines de pause. On reprend donc nos essais. Marc parle bien sûr du Kona 2024, mais ajoute aussi le Ford Bronco Sport, alors que William a fait l’essai de la VW Jetta et du Kia Seltos. Sans oublier quelques nouvelles, qui valent le détour.

Bonne écoute!