Une aide financière d’urgence pour les travailleurs sylvicoles occupant des emplois saisonniers est demandée auprès du gouvernement. Un important groupe d’acteurs du secteur forestier, dont la Fédération québécoise des coopératives forestières, souhaite faire pression.
Le milieu craint que des travailleurs arrivent au bout de leurs prestations d’assurance-emploi, puisqu’ils ne cumulent plus d’heures de travail en raison des feux de forêt. Avec cette saison 2023 qui est écourtée, la même situation risque de se reproduire l’année prochaine, alors que les travailleurs n’auront pas effectué le nombre d’heures minimums assurables.
Les acteurs de l’industrie demandent entre autres une aide pour les entreprises et les travailleurs, une stratégie de récupération des bois brûlés avec des compensations pour les pertes de productivité.
Selon ForêtCompétences, le Québec compterait environ 1 300 entrepreneurs forestiers, dont 233 en Abitibi-Témiscamingue.