
Quatre ans après le dépôt du rapport de la Commission Viens, du travail reste à faire selon le protecteur du citoyen.
Il n’y a pas eu assez de mesures prises par le gouvernement pour mettre fin à la discrimination systémique envers les autochtones, rapporte le protecteur du citoyen, Marc-André Dowd, dans un document de 170 pages.
Le rapport de suivi rendu public à Val-d’Or mercredi établit que plus des deux tiers des recommandations de la commission d’enquête n’ont toujours pas été mises en œuvre de manière satisfaisante.
Rappelons que c’est en 2016 suite à des allégations d’abus policiers envers des femmes autochtones en Abitibi que la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès, aussi appelée Commission Viens, a été créée.
Sur un total de 142 recommandations qui avaient été déposées par la commission en 2019, le protecteur du citoyen nous apprend que moins d’une cinquantaine ont fait l’objet de mesures par le gouvernement du Québec.
Les besoins en matière de logement en milieu autochtone, les services éducatifs et la sécurité des femmes font partie des failles toujours pointées du doigt, quatre ans après le dépôt choc du rapport de la commission.
Il est mis de l’avant le manque de ressources pour faire changer les choses mais aussi les difficultés de négociations tripartites incluant le gouvernement fédéral et les Premières Nations.